1 |
Format |
Captation audio
|
Titre |
ESPACE DU LIVRE FRANCOPHONE
|
Titre du segment | Débat avec Pap Ndiaye : L’Histoire des Noirs est-elle en train de changer? |
Date de création
| 2010-02-19 |
Durée du segment | 02:06:44 |
Invités | Pap Ndiaye; Guy Deslauriers; Moussa Guene; Simon Harel; Jean-François Nadeau |
Artisans | Dominique Des Rosiers, animation |
Collection(s) |
Radio Spirale
|
Résumé | Alors que, jusqu’au début des années 1960, la France apparaissait, aux yeux des intellectuels et artistes africains-américains, comme un refuge leur permettant d’échapper aux rigueurs et aux violences de la ségrégation et du racisme institutionnalisé des Etats-Unis, et que son personnel politique comptait de nombreux Noirs, à l’Assemblée nationale, au Sénat, et au gouvernement, la situation actuelle semble étrangement inversée : la France apparaît comme un pays « blanc », peu avancé sur les questions de diversité, tandis que les Etats-Unis comptent près de 10 000 élus noirs, dont l’hôte de la Maison Blanche. Que s’est-il donc passé en un demi-siècle pour que, côté français, le monde politique se soit blanchi, tandis que côté américain, il se soit coloré ? À cette première question, de nature historique, s’en ajoute une autre : pourquoi faudrait-il que les minorités visibles soient plus présentes dans la vie politique française qu’elles ne le sont aujourd’hui ? En d’autres termes, quels sont les arguments les plus robustes qui plaident en faveur de la diversité, de nature à résister aux arguments républicanistes classiques officiellement aveugles à la couleur de peau et à favoriser l’émergence d’élus issus des migrations post-coloniales dans la vie politique française ? Q’en est-il en Amérique? Une approche comparée (France, États-Unis, Québec, Antilles), tant par l’angle historique, sociologique, politique qu’imaginaire… |
Mots clés | Actuelle — Littérature — Politique — Société — Table ronde |
Identifiant | pap_ndiaye |
Mise à jour |
2019-04-12 |
2 |
Format |
Captation audio
|
Titre |
LES RENCONTRES D'ÉCRIVAINS DU CRILCQ
|
Titre du segment | Les ateliers d'écriture: contraintes et diversités |
Date de création
| 2011-09-24 |
Durée du segment | 01:57:25 |
Invités | Marcel Bénabou; Paul Fournel; Ian Monk; Hervé Le Tellier; Yolande Villemaire; Carole David; André Carpentier; Line McMurray |
Artisans | Micheline Cambron, animation |
Collection(s) |
Radio Spirale
|
Résumé | Contraintes et diversité,ou la langue et la littérature mises à l’essai Table ronde — 50 ans d'OuLiPo Partout dans la Francophonie se tiennent des ateliers d’écriture qui mettent en œuvre des contraintes (oulipiennes ou non) et visent à ouvrir à la complexité de la langue et aux particularités de l’écriture littéraire les publics les plus divers. Qu’est-‐ce qui se trouve libéré de notre rapport à la langue dans de tels exercices ? Comment peut-‐on tirer de ces ateliers une relation neuve avec la littérature ? Quelles sont les conditions qui rendent féconds ces ateliers ? Qu’est-‐ce que la pratique de contraintes nous apprend de la langue, de sa richesse, de sa diversité ? Présenté à l’occasion du 50e anniversaire de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), en collaboration avec l’Académie des lettres du Québec et avec le soutien de l’AUF et du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ). Samedi le 24 septembre De 14 h 30 à 16 h 30 Grande Bibliothèque, salle M-‐450 475, boul. De Maisonneuve Est, Montréal (Métro Berri-‐UQAM) Avec: MarcelBENABOU,AndréCARPENTIER,CaroleDAVID,PaulFOURNEL, Hervé LE TELLIER, Line MC MURRAY, Ian MONK, Yolande VILLEMAIRE Animation : Micheline CAMBRON Habillage sonore: Kiosque à limonade |
Mots clés | Actuelle — Littérature — Table ronde |
Identifiant | oulipo2 |
Mise à jour |
2019-04-12 |
3 |
Format |
Captation audio
|
Titre |
ACADÉMIE DES LETTRES DU QUÉBEC
|
Titre du segment | 40e Rencontre québécoise internationale des écrivains — Que veut la littérature aujourd'hui? (1) : Conférence publique d'Andrée A. Michaud |
Date de création
| 2012-04-12 |
Durée du segment | 01:28:46 |
Invités | Andrée A. Michaud |
Artisans | Louise Dupré, animation |
Collection(s) |
Radio Spirale
|
Résumé | La quarantième Rencontre québécoise internationale des écrivains renoue avec une tradition d’engagement présente dès sa naissance et tout au long de ces quatre décennies de littérature. En témoignent plusieurs des sujets proposés depuis 1972: L’écriture est-elle récupérable ? (1974), La femme et l’écriture (1975), Où en sont les littératures nationales? (1976), Les risques du métier (1977), Écrivain et lecteur (1982), Écrire en l’an 2000 (1996). Durant ces quarante années, les conditions d’exercice de l’art littéraire et du métier d’écrivain ont radicalement changé : bouleversement de la carte géopolitique (chute du communisme, montée des intégrismes), posant aux écrivains la question du « sens de l’Histoire »; émergence de nouvelles problématiques (écologie, relations interculturelles) ; mobilité accrue (voyages, migrations) ; évolution sociale et culturelle qui fragilise le rôle de la littérature dans la production de l’imaginaire collectif ; révolution informatique, transformations du livre, contraintes de plus en plus sensibles des marchés. Où en sommes-nous ? «2012: montée du phénomène de l’autoédition, (…), rôle accru des agents littéraires (…) ; baisse du prix du téléchargement ; réaffirmation de la puissance d’Amazon (…) ; montée en puissance de Google, Apple et Kobo ; accroissement des investissements des éditeurs dans le marketing», résume Pierre Assouline dans le Monde du 7 janvier. À des lieues de ces réalités, pourtant, incompatible avec elles, le désir d’écriture se niche toujours dans les mêmes replis de l’être. Durant ces mêmes quarante dernières années, bien d’autres thèmes traités à la RQIÉ indiquent que le projet, l’objet, le sujet de la littérature et la littérature même ne changent pas : L’Écrivain et l’errance (1972), Écrire l’amour (1983), La tentation autobiographique (1986), L’écrivain et la liberté (1989), L’écrivain et l’enfance (1999), L’écrivain et la guerre (2000), L’éphémère ( 2007), Éros et ses fictions (2011). Si le projet d’écrire comme projet de vie donnant sens à l’existence, permettant de survivre au non sens et de l’inclure, continue à avoir une signification pour nous, écrivains, on entend et on lit de plus en plus, sous la plume d’écrivains, même, que la littérature à strictement parler n’existerait plus et qu’il faudrait se préparer à en assumer les conséquences. Est-ce cynisme, passéisme, ou lucidité et courage ? Peut-on écrire comme si rien n’advenait autour de nous? Serait-on en droit de rester léger face à ces questions, de les prendre au jeu? L’avènement de l’artiste, l’énigme du verbe, le travail de la langue : comment y rester aujourd’hui fidèle ? La littérature peut-elle même vouloir quelque chose ? Vouloir dire ? Vouloir faire ? Vouloir être ? Que veut-elle pour le lecteur, qu’offre-t-elle? Quel est son vouloir par rapport à celui de la science, de la philosophie, de l’image plastique ? Nous nous proposons de replonger au cœur de ce désir d’écrire le monde et dans le monde tel qu’il est devenu et à devenir, tout en réfléchissant à l’incidence du présent et des contextes sur la vie et le métier de l’écrivain et sur l’existence de la littérature. Conférence inaugurale de Andrée A. Michaud, le 12 avril 2012, à la Maison des écrivains. Habillage sonore: David Gaudreau, Amoroso, Productions d'OZ. |
Mots clés | Actuelle — Conférences — Contemporain — Littérature |
Identifiant | academie_rqie_2012_1 |
Mise à jour |
2019-04-11 |
4 |
Format |
Captation audio
|
Titre |
ACADÉMIE DES LETTRES DU QUÉBEC
|
Titre du segment | 40e Rencontre québécoise internationale des écrivains — Que veut la littérature aujourd'hui? (3) : Interventions de Maria Teresa Carbone, Daniel Canty, Minerva Margarita Villarreal |
Date de création
| 2012-04-13 |
Durée du segment | 02:03:59 |
Invités | Maria Teresa Carbone; Daniel Canty; Minerva Margarita Villarreal |
Artisans | Louise Dupré, animation |
Collection(s) |
Radio Spirale
|
Résumé | La quarantième Rencontre québécoise internationale des écrivains renoue avec une tradition d’engagement présente dès sa naissance et tout au long de ces quatre décennies de littérature. En témoignent plusieurs des sujets proposés depuis 1972: L’écriture est-elle récupérable ? (1974), La femme et l’écriture (1975), Où en sont les littératures nationales? (1976), Les risques du métier (1977), Écrivain et lecteur (1982), Écrire en l’an 2000 (1996). Durant ces quarante années, les conditions d’exercice de l’art littéraire et du métier d’écrivain ont radicalement changé : bouleversement de la carte géopolitique (chute du communisme, montée des intégrismes), posant aux écrivains la question du « sens de l’Histoire »; émergence de nouvelles problématiques (écologie, relations interculturelles) ; mobilité accrue (voyages, migrations) ; évolution sociale et culturelle qui fragilise le rôle de la littérature dans la production de l’imaginaire collectif ; révolution informatique, transformations du livre, contraintes de plus en plus sensibles des marchés. Où en sommes-nous ? «2012: montée du phénomène de l’autoédition, (…), rôle accru des agents littéraires (…) ; baisse du prix du téléchargement ; réaffirmation de la puissance d’Amazon (…) ; montée en puissance de Google, Apple et Kobo ; accroissement des investissements des éditeurs dans le marketing», résume Pierre Assouline dans le Monde du 7 janvier. À des lieues de ces réalités, pourtant, incompatible avec elles, le désir d’écriture se niche toujours dans les mêmes replis de l’être. Durant ces mêmes quarante dernières années, bien d’autres thèmes traités à la RQIÉ indiquent que le projet, l’objet, le sujet de la littérature et la littérature même ne changent pas : L’Écrivain et l’errance (1972), Écrire l’amour (1983), La tentation autobiographique (1986), L’écrivain et la liberté (1989), L’écrivain et l’enfance (1999), L’écrivain et la guerre (2000), L’éphémère ( 2007), Éros et ses fictions (2011). Si le projet d’écrire comme projet de vie donnant sens à l’existence, permettant de survivre au non sens et de l’inclure, continue à avoir une signification pour nous, écrivains, on entend et on lit de plus en plus, sous la plume d’écrivains, même, que la littérature à strictement parler n’existerait plus et qu’il faudrait se préparer à en assumer les conséquences. Est-ce cynisme, passéisme, ou lucidité et courage ? Peut-on écrire comme si rien n’advenait autour de nous? Serait-on en droit de rester léger face à ces questions, de les prendre au jeu? L’avènement de l’artiste, l’énigme du verbe, le travail de la langue : comment y rester aujourd’hui fidèle ? La littérature peut-elle même vouloir quelque chose ? Vouloir dire ? Vouloir faire ? Vouloir être ? Que veut-elle pour le lecteur, qu’offre-t-elle? Quel est son vouloir par rapport à celui de la science, de la philosophie, de l’image plastique ? Nous nous proposons de replonger au cœur de ce désir d’écrire le monde et dans le monde tel qu’il est devenu et à devenir, tout en réfléchissant à l’incidence du présent et des contextes sur la vie et le métier de l’écrivain et sur l’existence de la littérature. Table ronde avec Maria Teresa Carbone (Italie), Daniel Canty (Québec) et Minerva Marga¬rita Villarreal (Mexique), animée par Louise Déry. Habillage sonore: David Gaudreau, Amoroso, Productions d'OZ. |
Mots clés | Actuelle — Colloques et rencontres — Littérature |
Identifiant | academie_rqie_2012_3 |
Mise à jour |
2019-04-11 |
5 |
Format |
Captation audio
|
Titre |
ACADÉMIE DES LETTRES DU QUÉBEC
|
Titre du segment | 40e Rencontre québécoise internationale des écrivains — Que veut la littérature aujourd'hui? (2) : Interventions de Louis Cabri, Dominique Robert et Olivia Rosenthal |
Date de création
| 2012-04-13 |
Durée du segment | 01:53:22 |
Invités | Louis Cabri; Dominique Robert; Olivia Rosenthal |
Artisans | Louise Dupré, animation |
Collection(s) |
Radio Spirale
|
Résumé | La quarantième Rencontre québécoise internationale des écrivains renoue avec une tradition d’engagement présente dès sa naissance et tout au long de ces quatre décennies de littérature. En témoignent plusieurs des sujets proposés depuis 1972: L’écriture est-elle récupérable ? (1974), La femme et l’écriture (1975), Où en sont les littératures nationales? (1976), Les risques du métier (1977), Écrivain et lecteur (1982), Écrire en l’an 2000 (1996). Durant ces quarante années, les conditions d’exercice de l’art littéraire et du métier d’écrivain ont radicalement changé : bouleversement de la carte géopolitique (chute du communisme, montée des intégrismes), posant aux écrivains la question du « sens de l’Histoire »; émergence de nouvelles problématiques (écologie, relations interculturelles) ; mobilité accrue (voyages, migrations) ; évolution sociale et culturelle qui fragilise le rôle de la littérature dans la production de l’imaginaire collectif ; révolution informatique, transformations du livre, contraintes de plus en plus sensibles des marchés. Où en sommes-nous ? «2012: montée du phénomène de l’autoédition, (…), rôle accru des agents littéraires (…) ; baisse du prix du téléchargement ; réaffirmation de la puissance d’Amazon (…) ; montée en puissance de Google, Apple et Kobo ; accroissement des investissements des éditeurs dans le marketing», résume Pierre Assouline dans le Monde du 7 janvier. À des lieues de ces réalités, pourtant, incompatible avec elles, le désir d’écriture se niche toujours dans les mêmes replis de l’être. Durant ces mêmes quarante dernières années, bien d’autres thèmes traités à la RQIÉ indiquent que le projet, l’objet, le sujet de la littérature et la littérature même ne changent pas : L’Écrivain et l’errance (1972), Écrire l’amour (1983), La tentation autobiographique (1986), L’écrivain et la liberté (1989), L’écrivain et l’enfance (1999), L’écrivain et la guerre (2000), L’éphémère ( 2007), Éros et ses fictions (2011). Si le projet d’écrire comme projet de vie donnant sens à l’existence, permettant de survivre au non sens et de l’inclure, continue à avoir une signification pour nous, écrivains, on entend et on lit de plus en plus, sous la plume d’écrivains, même, que la littérature à strictement parler n’existerait plus et qu’il faudrait se préparer à en assumer les conséquences. Est-ce cynisme, passéisme, ou lucidité et courage ? Peut-on écrire comme si rien n’advenait autour de nous? Serait-on en droit de rester léger face à ces questions, de les prendre au jeu? L’avènement de l’artiste, l’énigme du verbe, le travail de la langue : comment y rester aujourd’hui fidèle ? La littérature peut-elle même vouloir quelque chose ? Vouloir dire ? Vouloir faire ? Vouloir être ? Que veut-elle pour le lecteur, qu’offre-t-elle? Quel est son vouloir par rapport à celui de la science, de la philosophie, de l’image plastique ? Nous nous proposons de replonger au cœur de ce désir d’écrire le monde et dans le monde tel qu’il est devenu et à devenir, tout en réfléchissant à l’incidence du présent et des contextes sur la vie et le métier de l’écrivain et sur l’existence de la littérature. Table ronde avec Louis Cabri (Canada), Dominique Robert (Québec) et Olivia Rosenthal (France), animée par Louise Déry. Habillage sonore: David Gaudreau, Amoroso, Productions d'OZ. |
Mots clés | Actuelle — Colloques et rencontres — Littérature |
Identifiant | academie_rqie_2012_2 |
Mise à jour |
2019-04-11 |
6 |
Format |
Captation audio
|
Titre |
ACADÉMIE DES LETTRES DU QUÉBEC
|
Titre du segment | 40e Rencontre québécoise internationale des écrivains — Que veut la littérature aujourd'hui? (4) : Interventions de Sylviane Dupuis, Bertrand Laverdure, Barbara Pogacnik |
Date de création
| 2012-04-14 |
Durée du segment | 02:05:38 |
Invités | Bertrand Laverdure; Barbara Pogacnik; Sylviane Dupuis |
Artisans | Louise Dupré, animation |
Collection(s) |
Radio Spirale
|
Résumé | La quarantième Rencontre québécoise internationale des écrivains renoue avec une tradition d’engagement présente dès sa naissance et tout au long de ces quatre décennies de littérature. En témoignent plusieurs des sujets proposés depuis 1972: L’écriture est-elle récupérable ? (1974), La femme et l’écriture (1975), Où en sont les littératures nationales? (1976), Les risques du métier (1977), Écrivain et lecteur (1982), Écrire en l’an 2000 (1996). Durant ces quarante années, les conditions d’exercice de l’art littéraire et du métier d’écrivain ont radicalement changé : bouleversement de la carte géopolitique (chute du communisme, montée des intégrismes), posant aux écrivains la question du « sens de l’Histoire »; émergence de nouvelles problématiques (écologie, relations interculturelles) ; mobilité accrue (voyages, migrations) ; évolution sociale et culturelle qui fragilise le rôle de la littérature dans la production de l’imaginaire collectif ; révolution informatique, transformations du livre, contraintes de plus en plus sensibles des marchés. Où en sommes-nous ? «2012: montée du phénomène de l’autoédition, (…), rôle accru des agents littéraires (…) ; baisse du prix du téléchargement ; réaffirmation de la puissance d’Amazon (…) ; montée en puissance de Google, Apple et Kobo ; accroissement des investissements des éditeurs dans le marketing», résume Pierre Assouline dans le Monde du 7 janvier. À des lieues de ces réalités, pourtant, incompatible avec elles, le désir d’écriture se niche toujours dans les mêmes replis de l’être. Durant ces mêmes quarante dernières années, bien d’autres thèmes traités à la RQIÉ indiquent que le projet, l’objet, le sujet de la littérature et la littérature même ne changent pas : L’Écrivain et l’errance (1972), Écrire l’amour (1983), La tentation autobiographique (1986), L’écrivain et la liberté (1989), L’écrivain et l’enfance (1999), L’écrivain et la guerre (2000), L’éphémère ( 2007), Éros et ses fictions (2011). Si le projet d’écrire comme projet de vie donnant sens à l’existence, permettant de survivre au non sens et de l’inclure, continue à avoir une signification pour nous, écrivains, on entend et on lit de plus en plus, sous la plume d’écrivains, même, que la littérature à strictement parler n’existerait plus et qu’il faudrait se préparer à en assumer les conséquences. Est-ce cynisme, passéisme, ou lucidité et courage ? Peut-on écrire comme si rien n’advenait autour de nous? Serait-on en droit de rester léger face à ces questions, de les prendre au jeu? L’avènement de l’artiste, l’énigme du verbe, le travail de la langue : comment y rester aujourd’hui fidèle ? La littérature peut-elle même vouloir quelque chose ? Vouloir dire ? Vouloir faire ? Vouloir être ? Que veut-elle pour le lecteur, qu’offre-t-elle? Quel est son vouloir par rapport à celui de la science, de la philosophie, de l’image plastique ? Nous nous proposons de replonger au cœur de ce désir d’écrire le monde et dans le monde tel qu’il est devenu et à devenir, tout en réfléchissant à l’incidence du présent et des contextes sur la vie et le métier de l’écrivain et sur l’existence de la littérature. Table ronde avec Sylviane Dupuis (Suisse), Bertrand Laverdure (Québec) et Barbara Pogacnik (Slovénie), animée par Louise Déry. Habillage sonore: David Gaudreau, Amoroso, Productions d'OZ. |
Mots clés | Actuelle — Colloques et rencontres — Littérature |
Identifiant | academie_rqie_2012_5 |
Mise à jour |
2019-04-11 |
7 |
Format |
Captation audio
|
Titre |
ACADÉMIE DES LETTRES DU QUÉBEC
|
Titre du segment | 40e Rencontre québécoise internationale des écrivains — Que veut la littérature aujourd'hui? (5) : Interventions de François Hébert, Nicole Brossard et Naïm Kattan |
Date de création
| 2012-04-15 |
Durée du segment | 02:03:26 |
Invités | François Hébert; Nicole Brossard; Naïm Kattan |
Artisans | Louise Dupré, animation |
Collection(s) |
Radio Spirale
|
Résumé | La quarantième Rencontre québécoise internationale des écrivains renoue avec une tradition d’engagement présente dès sa naissance et tout au long de ces quatre décennies de littérature. En témoignent plusieurs des sujets proposés depuis 1972: L’écriture est-elle récupérable ? (1974), La femme et l’écriture (1975), Où en sont les littératures nationales? (1976), Les risques du métier (1977), Écrivain et lecteur (1982), Écrire en l’an 2000 (1996). Durant ces quarante années, les conditions d’exercice de l’art littéraire et du métier d’écrivain ont radicalement changé : bouleversement de la carte géopolitique (chute du communisme, montée des intégrismes), posant aux écrivains la question du « sens de l’Histoire »; émergence de nouvelles problématiques (écologie, relations interculturelles) ; mobilité accrue (voyages, migrations) ; évolution sociale et culturelle qui fragilise le rôle de la littérature dans la production de l’imaginaire collectif ; révolution informatique, transformations du livre, contraintes de plus en plus sensibles des marchés. Où en sommes-nous ? «2012: montée du phénomène de l’autoédition, (…), rôle accru des agents littéraires (…) ; baisse du prix du téléchargement ; réaffirmation de la puissance d’Amazon (…) ; montée en puissance de Google, Apple et Kobo ; accroissement des investissements des éditeurs dans le marketing», résume Pierre Assouline dans le Monde du 7 janvier. À des lieues de ces réalités, pourtant, incompatible avec elles, le désir d’écriture se niche toujours dans les mêmes replis de l’être. Durant ces mêmes quarante dernières années, bien d’autres thèmes traités à la RQIÉ indiquent que le projet, l’objet, le sujet de la littérature et la littérature même ne changent pas : L’Écrivain et l’errance (1972), Écrire l’amour (1983), La tentation autobiographique (1986), L’écrivain et la liberté (1989), L’écrivain et l’enfance (1999), L’écrivain et la guerre (2000), L’éphémère ( 2007), Éros et ses fictions (2011). Si le projet d’écrire comme projet de vie donnant sens à l’existence, permettant de survivre au non sens et de l’inclure, continue à avoir une signification pour nous, écrivains, on entend et on lit de plus en plus, sous la plume d’écrivains, même, que la littérature à strictement parler n’existerait plus et qu’il faudrait se préparer à en assumer les conséquences. Est-ce cynisme, passéisme, ou lucidité et courage ? Peut-on écrire comme si rien n’advenait autour de nous? Serait-on en droit de rester léger face à ces questions, de les prendre au jeu? L’avènement de l’artiste, l’énigme du verbe, le travail de la langue : comment y rester aujourd’hui fidèle ? La littérature peut-elle même vouloir quelque chose ? Vouloir dire ? Vouloir faire ? Vouloir être ? Que veut-elle pour le lecteur, qu’offre-t-elle? Quel est son vouloir par rapport à celui de la science, de la philosophie, de l’image plastique ? Nous nous proposons de replonger au cœur de ce désir d’écrire le monde et dans le monde tel qu’il est devenu et à devenir, tout en réfléchissant à l’incidence du présent et des contextes sur la vie et le métier de l’écrivain et sur l’existence de la littérature. Table ronde avec Nicole Brossard (Québec), François Hébert (Québec) et Naïm Kattan (Québec), animée par Louise Déry. Habillage sonore: David Gaudreau, Amoroso, Productions d'OZ. |
Mots clés | Actuelle — Colloques et rencontres — Littérature |
Identifiant | academie_rqie_2012_6 |
Mise à jour |
2019-04-11 |
8 |
Format |
Captation audio
|
Titre |
LE PORT DE TÊTE
|
Titre du segment | Discussion Gabriel Nadeau-Dubois - Samuel Archibald |
Date de création
| 2013-11-05 |
Durée du segment | 01:20:53 |
Invités | Samuel Archibald; Gabriel Nadeau Dubois |
Artisans | Anne Caumartin, animation |
Collection(s) |
Radio Spirale
|
Résumé | Discussion croisée entre Gabriel Nadeau-Dubois et Samuel Archibald à propos de leurs deux derniers essais respectifs, "Tenir tête" et "Le sel de la terre", Rencontre animée par Anne Caumartin. ----------- Dans ce livre, écrit avec le style qu’on lui connaît, on suit pas à pas Gabriel Nadeau-Dubois au fil des luttes, des rencontres décisives, des assemblées générales, des confrontations avec journalistes, ministres, juges et policiers, mais aussi dans son analyse de la grève de 2012. Chemin faisant, le lecteur prendra acte, non sans stupéfaction, de la misère morale et intellectuelle d’une certaine élite québécoise. Il renouera surtout avec la formidable vigueur des étudiants qui se sont opposés au mercantilisme de cette élite. Tenir tête doit être lu par ceux qui ont partagé la colère des étudiants, mais aussi par les autres, qui se surprendront peut-être à admettre que la cause des étudiants est également la leur. Gabriel Nadeau-Dubois a été l’un des porte-parole de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) pendant la grève étudiante de 2012. Après des études en Histoire, culture et société à l’UQAM, il étudie à l’Université de Montréal en philosophie. Il est aussi chroniqueur à Radio-Canada. ----------- La classe moyenne est instrumentalisée par les politiciens et les commentateurs médiatiques, qui la dépeignent tantôt comme une immense cohorte de pauvres en devenir, tantôt comme une communauté martyrisée de contribuables parasités par l’État. Des prophètes de malheur annoncent même sa disparition. Enfant de la classe moyenne, Samuel Archibald a eu envie de se pencher sur ce qu’elle a été, ce qu’elle est devenue et ce qui l’attend. Et de parler de sa famille, des années 1980, de la religion du Publisac, de films de fin du monde et de stationnements de centres d’achats. Samuel Archibald est né en 1978 à Arvida. Il quitte le Saguenay après le déluge de 1996 et s’installe à Montréal juste à temps pour le verglas massif de 1998. Il passe l’essentiel des dix années suivantes à étudier, et vit en Europe de 2007 à 2009. Depuis son retour au Québec, il donne des cours à l’UQAM sur le roman policier et de science-fiction, le cinéma d’horreur, les jeux vidéo et la culture populaire contemporaine. Habillage sonore: "Mauser" par Galerie Stratique. Album: Adieu IDM, No type, 2003 (Licence Creative Commons Attribution-NoDerivs-NonCommercial). |
Mots clés | Actuelle — Entretien — Littérature — Politique |
Identifiant | port_de_tete_gnd_archibald |
Mise à jour |
2019-04-12 |
9 |
Format |
Captation audio
|
Titre |
ÉVÉNEMENTS OLIVIERI
|
Titre du segment | Causerie avec Hélène Dorion : Écrivains et artistes: un grain de sable dans l'engrenage de nos sociétés |
Date de création
| 2013-11-06 |
Durée du segment | 01:09:36 |
Invités | Hélène Dorion |
Artisans | Jean-Claude Ravet, animation |
Collection(s) |
Radio Spirale
|
Résumé | Alors que règne la dictature de l’économie, que la technique érode notre conscience, que l’on demeure aveugle à la pauvreté grandissante et sourd au cri terrible de la Terre, on peut se demander quelle place donner à l’écrivain, et quel rôle l’artiste peut encore jouer dans notre société. Si l’art contribue à renouveler notre regard, il pointe sans doute vers des fenêtres qui déplaceront nos interrogations. « Hélène Dorion apparaît comme une artiste résolument engagée chez qui une révolte paisible et tenace pousse à brandir ses armes de prédilection : amour, beauté, humanité. Essentielle en ces temps de soubresauts d’indignation et de révolte, cherchant à rompre enfin avec le désengagement et la somnolence normalisés. Elle rappelle l’œuvre et le rôle des artistes. Ces résistants du regard. Qui donnent à entrevoir la profondeur du monde, la part invisible ravalée, qui chantent la beauté du monde défigurée. Ils soulèvent de leurs bras frêles la chape pesante du réel qui masque l’horizon du sens et rétrécit la vision à l’immédiat, à l’efficacité, à l’utilité, et laissent apparaître les mondes qu’il cache, la vie grouillante de possibles, fourmillant de rêves, sa part émancipatrice d’imaginaire. Et dans cet espace dévoilé, émerge un sentiment politique de la responsabilité de chacun à l’égard du monde. La réponse humaine au lien qui nous unit tous, humains, animaux et nature, Terre, étoiles et univers. » Extrait de la présentation de Jean-Claude Ravet Causerie à l’occasion de la parution de «Sous l'arche du temps» (essai suivi d’entretiens) aux éditions Typo. Hélène Dorion a publié près d'une trentaine de livres (poèmes, récits, essais) depuis 1983. Traduite dans plus de quinze langues, son œuvre lui a valu de nombreux prix littéraires et distinctions. Habillage sonore: Propofol |
Mots clés | Actuelle — Littérature — Poésie — Politique |
Identifiant | olivieri_helene_dorion |
Mise à jour |
2019-04-12 |
Haut de la page
|
|
Chercher dans les résultats |
|
|
Formats | | | Diffusion | | | Mots clés | | Tout afficher | Titres et séries | | | Collections | | |
|
Commentaires
Soumettre un commentaire