1 |
Format |
Captation audio
|
Titre |
ESPACE DU LIVRE FRANCOPHONE
|
Titre du segment | Débat avec Pap Ndiaye : L’Histoire des Noirs est-elle en train de changer? |
Date de création
| 2010-02-19 |
Durée du segment | 02:06:44 |
Invités | Pap Ndiaye; Guy Deslauriers; Moussa Guene; Simon Harel; Jean-François Nadeau |
Artisans | Dominique Des Rosiers, animation |
Collection(s) |
Radio Spirale
|
Résumé | Alors que, jusqu’au début des années 1960, la France apparaissait, aux yeux des intellectuels et artistes africains-américains, comme un refuge leur permettant d’échapper aux rigueurs et aux violences de la ségrégation et du racisme institutionnalisé des Etats-Unis, et que son personnel politique comptait de nombreux Noirs, à l’Assemblée nationale, au Sénat, et au gouvernement, la situation actuelle semble étrangement inversée : la France apparaît comme un pays « blanc », peu avancé sur les questions de diversité, tandis que les Etats-Unis comptent près de 10 000 élus noirs, dont l’hôte de la Maison Blanche. Que s’est-il donc passé en un demi-siècle pour que, côté français, le monde politique se soit blanchi, tandis que côté américain, il se soit coloré ? À cette première question, de nature historique, s’en ajoute une autre : pourquoi faudrait-il que les minorités visibles soient plus présentes dans la vie politique française qu’elles ne le sont aujourd’hui ? En d’autres termes, quels sont les arguments les plus robustes qui plaident en faveur de la diversité, de nature à résister aux arguments républicanistes classiques officiellement aveugles à la couleur de peau et à favoriser l’émergence d’élus issus des migrations post-coloniales dans la vie politique française ? Q’en est-il en Amérique? Une approche comparée (France, États-Unis, Québec, Antilles), tant par l’angle historique, sociologique, politique qu’imaginaire… |
Mots clés | Actuelle — Littérature — Politique — Société — Table ronde |
Identifiant | pap_ndiaye |
Mise à jour |
2019-04-12 |
2 |
Format |
Captation audio
|
Titre |
ESPACE DU LIVRE FRANCOPHONE
|
Titre du segment | Fous de Dany. Un après midi avec Laferrière |
Date de création
| 2010-07-25 |
Durée du segment | 01:27:20 |
Invités | Dany Laferrière |
Collection(s) |
Radio Spirale
|
Résumé | Causerie avec Dany Laferrière à l'occasion de la parution de Tout bouge autour de moi (Mémoire d'encrier). Un événement de la fondation Fabienne Colas, présenté par Taxi Diamond, dans le cadre du 4e Festival Haïti en Folie! Extrait musical: "La marche" de Music for Money. |
Mots clés | Actuelle — Entretien — Littérature étrangère — Littérature québécoise |
Identifiant | dany_laferriere |
Mise à jour |
2019-04-12 |
3 |
Format |
Captation audio
|
Titre |
LES RENCONTRES D'ÉCRIVAINS DU CRILCQ
|
Titre du segment | Rencontre avec Anthony Phelps : Sous l'alphabet des songes |
Date de création
| 2010-09-27 |
Durée du segment | 01:15:16 |
Invités | Anthony Phelps |
Artisans | Pierre Nepveu, animation |
Collection(s) |
Radio Spirale
|
Résumé | Écrivain d'origine haïtienne, Anthony Phelps vit à Montréal depuis 1964, où il investit à la fois les sphères de la littérature, du théâtre, de la radio, du journalisme et de la télévision. Il a participé à la narration de plusieurs films en plus de réaliser et de produire des disques de poésie. Plusieurs fois boursier du Conseil des arts du Canada, il a été deux fois lauréat du Prix de poésie Casa de las Américas, de Cuba. Son oeuvre, une vingtaine de titres, est traduite en espagnol, anglais, russe, allemand, italien, catalan et en japonais. Parmi ses plus récentes publications, notons, aux Éditions du Noroît, le recueil de poèmes 'Une phrase lente de violoncelle' (2005) ; aux Éditions Leméac, le roman 'La contrainte de l'inachevé' (2006) et le recueil de nouvelles 'Le mannequin enchanté' (2009). Son prochain recueil, 'Une plage intemporelle', paraîtra aux Éditions du Noroît en 2011. Extrait musical: Kiosque à limonade. |
Mots clés | Actuelle — Entretien — Littérature étrangère — Poésie — Roman — XXe siècle |
Identifiant | anthony_phelps |
Mise à jour |
2019-04-12 |
4 |
Format |
Captation audio
|
Titre |
ESPACE DU LIVRE FRANCOPHONE
|
Titre du segment | Causerie avec l’auteur franco-égyptien Robert Solé |
Date de création
| 2011-04-12 |
Durée du segment | 01:23:51 |
Invités | Robert Solé |
Artisans | Sarrah Osama, animation |
Collection(s) |
Radio Spirale
|
Résumé | Son plus récent roman Une soirée au Caire (Seuil, 2010), poursuit les péripéties de la famille chrétienne d’Orient installée au Caire, évoquée dans son premier roman Le Tarbouche et propose des portraits pittoresques, émouvants, et souvent drolatiques d'Égyptiens d'hier, d'aujourd'hui et de demain, dans un récit rythmé et une écriture minutieuse. Écrivain et journaliste,Robert Solé est entré en 1969 au journal Le Monde et y a été notamment correspondant à Rome et à Washington, rédacteur en chef et a dirigé jusqu’à tout récemment Le Monde des livres. Il a publié quatre romans au Seuil : Le Tarbouche ; Le Sémaphore d’Alexandrie ; La Mamelouka et Mazag, ainsi que des récits historiques, dont Bonaparte à la conquête de l’Égypte. Il est aussi l’auteur du Dictionnaire amoureux de l’Égypte (Plon). Une présentation du Consulat général de France à Québec et du Seuil, en collaboration avec Olivieri et l'Espace du livre francophone. Extrait sonore: Oveloe, "Shades of black", Kikapu, Licence Creative Commons : Attribution-NoDerivs-NonCommercial |
Mots clés | Actuelle — Contemporain — Entretien — Littérature étrangère — Littérature française |
Identifiant | sole |
Mise à jour |
2019-04-12 |
5 |
Format |
Captation audio
|
Titre |
LES RENCONTRES D'ÉCRIVAINS DU CRILCQ
|
Titre du segment | Les ateliers d'écriture: contraintes et diversités |
Date de création
| 2011-09-24 |
Durée du segment | 01:57:25 |
Invités | Marcel Bénabou; Paul Fournel; Ian Monk; Hervé Le Tellier; Yolande Villemaire; Carole David; André Carpentier; Line McMurray |
Artisans | Micheline Cambron, animation |
Collection(s) |
Radio Spirale
|
Résumé | Contraintes et diversité,ou la langue et la littérature mises à l’essai Table ronde — 50 ans d'OuLiPo Partout dans la Francophonie se tiennent des ateliers d’écriture qui mettent en œuvre des contraintes (oulipiennes ou non) et visent à ouvrir à la complexité de la langue et aux particularités de l’écriture littéraire les publics les plus divers. Qu’est-‐ce qui se trouve libéré de notre rapport à la langue dans de tels exercices ? Comment peut-‐on tirer de ces ateliers une relation neuve avec la littérature ? Quelles sont les conditions qui rendent féconds ces ateliers ? Qu’est-‐ce que la pratique de contraintes nous apprend de la langue, de sa richesse, de sa diversité ? Présenté à l’occasion du 50e anniversaire de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), en collaboration avec l’Académie des lettres du Québec et avec le soutien de l’AUF et du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ). Samedi le 24 septembre De 14 h 30 à 16 h 30 Grande Bibliothèque, salle M-‐450 475, boul. De Maisonneuve Est, Montréal (Métro Berri-‐UQAM) Avec: MarcelBENABOU,AndréCARPENTIER,CaroleDAVID,PaulFOURNEL, Hervé LE TELLIER, Line MC MURRAY, Ian MONK, Yolande VILLEMAIRE Animation : Micheline CAMBRON Habillage sonore: Kiosque à limonade |
Mots clés | Actuelle — Littérature — Table ronde |
Identifiant | oulipo2 |
Mise à jour |
2019-04-12 |
6 |
Format |
Captation audio
|
Titre |
À CONTRE-TEMPS
|
Titre du segment | Mort et naissance de l'essai littéraire |
Date de création
| 2011-11-19 |
Durée du segment | 00:56:03 |
Invités | Jean-François Bourgeault; Gilles Dupuis; Étienne Beaulieu; Guillaume Asselin |
Artisans | Frédérique Bernier, animation |
Collection(s) |
Radio Spirale
|
Résumé | Jean-François Bourgeault, Frédérique Bernier, Étienne Beaulieu, Guillaume Asselin et Gilles Dupuis sont réunis pour une tablesouligner la parution du no 25 des cahiers littéraires Contre-jour, « Mort et naissance de l'essai littéraire ». Habillage sonore: "Mostly Misty" par Oveloe, Extrait musical: "Shade of Black" par Oveloe. Album: Maddi |
Mots clés | Actuelle — Littérature québécoise — Table ronde |
Identifiant | contrejour_essai |
Mise à jour |
2019-04-12 |
7 |
Format |
Captation audio
|
Titre |
ACADÉMIE DES LETTRES DU QUÉBEC
|
Titre du segment | 40e Rencontre québécoise internationale des écrivains — Que veut la littérature aujourd'hui? (1) : Conférence publique d'Andrée A. Michaud |
Date de création
| 2012-04-12 |
Durée du segment | 01:28:46 |
Invités | Andrée A. Michaud |
Artisans | Louise Dupré, animation |
Collection(s) |
Radio Spirale
|
Résumé | La quarantième Rencontre québécoise internationale des écrivains renoue avec une tradition d’engagement présente dès sa naissance et tout au long de ces quatre décennies de littérature. En témoignent plusieurs des sujets proposés depuis 1972: L’écriture est-elle récupérable ? (1974), La femme et l’écriture (1975), Où en sont les littératures nationales? (1976), Les risques du métier (1977), Écrivain et lecteur (1982), Écrire en l’an 2000 (1996). Durant ces quarante années, les conditions d’exercice de l’art littéraire et du métier d’écrivain ont radicalement changé : bouleversement de la carte géopolitique (chute du communisme, montée des intégrismes), posant aux écrivains la question du « sens de l’Histoire »; émergence de nouvelles problématiques (écologie, relations interculturelles) ; mobilité accrue (voyages, migrations) ; évolution sociale et culturelle qui fragilise le rôle de la littérature dans la production de l’imaginaire collectif ; révolution informatique, transformations du livre, contraintes de plus en plus sensibles des marchés. Où en sommes-nous ? «2012: montée du phénomène de l’autoédition, (…), rôle accru des agents littéraires (…) ; baisse du prix du téléchargement ; réaffirmation de la puissance d’Amazon (…) ; montée en puissance de Google, Apple et Kobo ; accroissement des investissements des éditeurs dans le marketing», résume Pierre Assouline dans le Monde du 7 janvier. À des lieues de ces réalités, pourtant, incompatible avec elles, le désir d’écriture se niche toujours dans les mêmes replis de l’être. Durant ces mêmes quarante dernières années, bien d’autres thèmes traités à la RQIÉ indiquent que le projet, l’objet, le sujet de la littérature et la littérature même ne changent pas : L’Écrivain et l’errance (1972), Écrire l’amour (1983), La tentation autobiographique (1986), L’écrivain et la liberté (1989), L’écrivain et l’enfance (1999), L’écrivain et la guerre (2000), L’éphémère ( 2007), Éros et ses fictions (2011). Si le projet d’écrire comme projet de vie donnant sens à l’existence, permettant de survivre au non sens et de l’inclure, continue à avoir une signification pour nous, écrivains, on entend et on lit de plus en plus, sous la plume d’écrivains, même, que la littérature à strictement parler n’existerait plus et qu’il faudrait se préparer à en assumer les conséquences. Est-ce cynisme, passéisme, ou lucidité et courage ? Peut-on écrire comme si rien n’advenait autour de nous? Serait-on en droit de rester léger face à ces questions, de les prendre au jeu? L’avènement de l’artiste, l’énigme du verbe, le travail de la langue : comment y rester aujourd’hui fidèle ? La littérature peut-elle même vouloir quelque chose ? Vouloir dire ? Vouloir faire ? Vouloir être ? Que veut-elle pour le lecteur, qu’offre-t-elle? Quel est son vouloir par rapport à celui de la science, de la philosophie, de l’image plastique ? Nous nous proposons de replonger au cœur de ce désir d’écrire le monde et dans le monde tel qu’il est devenu et à devenir, tout en réfléchissant à l’incidence du présent et des contextes sur la vie et le métier de l’écrivain et sur l’existence de la littérature. Conférence inaugurale de Andrée A. Michaud, le 12 avril 2012, à la Maison des écrivains. Habillage sonore: David Gaudreau, Amoroso, Productions d'OZ. |
Mots clés | Actuelle — Conférences — Contemporain — Littérature |
Identifiant | academie_rqie_2012_1 |
Mise à jour |
2019-04-11 |
8 |
Format |
Captation audio
|
Titre |
ACADÉMIE DES LETTRES DU QUÉBEC
|
Titre du segment | 40e Rencontre québécoise internationale des écrivains — Que veut la littérature aujourd'hui? (3) : Interventions de Maria Teresa Carbone, Daniel Canty, Minerva Margarita Villarreal |
Date de création
| 2012-04-13 |
Durée du segment | 02:03:59 |
Invités | Maria Teresa Carbone; Daniel Canty; Minerva Margarita Villarreal |
Artisans | Louise Dupré, animation |
Collection(s) |
Radio Spirale
|
Résumé | La quarantième Rencontre québécoise internationale des écrivains renoue avec une tradition d’engagement présente dès sa naissance et tout au long de ces quatre décennies de littérature. En témoignent plusieurs des sujets proposés depuis 1972: L’écriture est-elle récupérable ? (1974), La femme et l’écriture (1975), Où en sont les littératures nationales? (1976), Les risques du métier (1977), Écrivain et lecteur (1982), Écrire en l’an 2000 (1996). Durant ces quarante années, les conditions d’exercice de l’art littéraire et du métier d’écrivain ont radicalement changé : bouleversement de la carte géopolitique (chute du communisme, montée des intégrismes), posant aux écrivains la question du « sens de l’Histoire »; émergence de nouvelles problématiques (écologie, relations interculturelles) ; mobilité accrue (voyages, migrations) ; évolution sociale et culturelle qui fragilise le rôle de la littérature dans la production de l’imaginaire collectif ; révolution informatique, transformations du livre, contraintes de plus en plus sensibles des marchés. Où en sommes-nous ? «2012: montée du phénomène de l’autoédition, (…), rôle accru des agents littéraires (…) ; baisse du prix du téléchargement ; réaffirmation de la puissance d’Amazon (…) ; montée en puissance de Google, Apple et Kobo ; accroissement des investissements des éditeurs dans le marketing», résume Pierre Assouline dans le Monde du 7 janvier. À des lieues de ces réalités, pourtant, incompatible avec elles, le désir d’écriture se niche toujours dans les mêmes replis de l’être. Durant ces mêmes quarante dernières années, bien d’autres thèmes traités à la RQIÉ indiquent que le projet, l’objet, le sujet de la littérature et la littérature même ne changent pas : L’Écrivain et l’errance (1972), Écrire l’amour (1983), La tentation autobiographique (1986), L’écrivain et la liberté (1989), L’écrivain et l’enfance (1999), L’écrivain et la guerre (2000), L’éphémère ( 2007), Éros et ses fictions (2011). Si le projet d’écrire comme projet de vie donnant sens à l’existence, permettant de survivre au non sens et de l’inclure, continue à avoir une signification pour nous, écrivains, on entend et on lit de plus en plus, sous la plume d’écrivains, même, que la littérature à strictement parler n’existerait plus et qu’il faudrait se préparer à en assumer les conséquences. Est-ce cynisme, passéisme, ou lucidité et courage ? Peut-on écrire comme si rien n’advenait autour de nous? Serait-on en droit de rester léger face à ces questions, de les prendre au jeu? L’avènement de l’artiste, l’énigme du verbe, le travail de la langue : comment y rester aujourd’hui fidèle ? La littérature peut-elle même vouloir quelque chose ? Vouloir dire ? Vouloir faire ? Vouloir être ? Que veut-elle pour le lecteur, qu’offre-t-elle? Quel est son vouloir par rapport à celui de la science, de la philosophie, de l’image plastique ? Nous nous proposons de replonger au cœur de ce désir d’écrire le monde et dans le monde tel qu’il est devenu et à devenir, tout en réfléchissant à l’incidence du présent et des contextes sur la vie et le métier de l’écrivain et sur l’existence de la littérature. Table ronde avec Maria Teresa Carbone (Italie), Daniel Canty (Québec) et Minerva Marga¬rita Villarreal (Mexique), animée par Louise Déry. Habillage sonore: David Gaudreau, Amoroso, Productions d'OZ. |
Mots clés | Actuelle — Colloques et rencontres — Littérature |
Identifiant | academie_rqie_2012_3 |
Mise à jour |
2019-04-11 |
9 |
Format |
Captation audio
|
Titre |
ACADÉMIE DES LETTRES DU QUÉBEC
|
Titre du segment | 40e Rencontre québécoise internationale des écrivains — Que veut la littérature aujourd'hui? (2) : Interventions de Louis Cabri, Dominique Robert et Olivia Rosenthal |
Date de création
| 2012-04-13 |
Durée du segment | 01:53:22 |
Invités | Louis Cabri; Dominique Robert; Olivia Rosenthal |
Artisans | Louise Dupré, animation |
Collection(s) |
Radio Spirale
|
Résumé | La quarantième Rencontre québécoise internationale des écrivains renoue avec une tradition d’engagement présente dès sa naissance et tout au long de ces quatre décennies de littérature. En témoignent plusieurs des sujets proposés depuis 1972: L’écriture est-elle récupérable ? (1974), La femme et l’écriture (1975), Où en sont les littératures nationales? (1976), Les risques du métier (1977), Écrivain et lecteur (1982), Écrire en l’an 2000 (1996). Durant ces quarante années, les conditions d’exercice de l’art littéraire et du métier d’écrivain ont radicalement changé : bouleversement de la carte géopolitique (chute du communisme, montée des intégrismes), posant aux écrivains la question du « sens de l’Histoire »; émergence de nouvelles problématiques (écologie, relations interculturelles) ; mobilité accrue (voyages, migrations) ; évolution sociale et culturelle qui fragilise le rôle de la littérature dans la production de l’imaginaire collectif ; révolution informatique, transformations du livre, contraintes de plus en plus sensibles des marchés. Où en sommes-nous ? «2012: montée du phénomène de l’autoédition, (…), rôle accru des agents littéraires (…) ; baisse du prix du téléchargement ; réaffirmation de la puissance d’Amazon (…) ; montée en puissance de Google, Apple et Kobo ; accroissement des investissements des éditeurs dans le marketing», résume Pierre Assouline dans le Monde du 7 janvier. À des lieues de ces réalités, pourtant, incompatible avec elles, le désir d’écriture se niche toujours dans les mêmes replis de l’être. Durant ces mêmes quarante dernières années, bien d’autres thèmes traités à la RQIÉ indiquent que le projet, l’objet, le sujet de la littérature et la littérature même ne changent pas : L’Écrivain et l’errance (1972), Écrire l’amour (1983), La tentation autobiographique (1986), L’écrivain et la liberté (1989), L’écrivain et l’enfance (1999), L’écrivain et la guerre (2000), L’éphémère ( 2007), Éros et ses fictions (2011). Si le projet d’écrire comme projet de vie donnant sens à l’existence, permettant de survivre au non sens et de l’inclure, continue à avoir une signification pour nous, écrivains, on entend et on lit de plus en plus, sous la plume d’écrivains, même, que la littérature à strictement parler n’existerait plus et qu’il faudrait se préparer à en assumer les conséquences. Est-ce cynisme, passéisme, ou lucidité et courage ? Peut-on écrire comme si rien n’advenait autour de nous? Serait-on en droit de rester léger face à ces questions, de les prendre au jeu? L’avènement de l’artiste, l’énigme du verbe, le travail de la langue : comment y rester aujourd’hui fidèle ? La littérature peut-elle même vouloir quelque chose ? Vouloir dire ? Vouloir faire ? Vouloir être ? Que veut-elle pour le lecteur, qu’offre-t-elle? Quel est son vouloir par rapport à celui de la science, de la philosophie, de l’image plastique ? Nous nous proposons de replonger au cœur de ce désir d’écrire le monde et dans le monde tel qu’il est devenu et à devenir, tout en réfléchissant à l’incidence du présent et des contextes sur la vie et le métier de l’écrivain et sur l’existence de la littérature. Table ronde avec Louis Cabri (Canada), Dominique Robert (Québec) et Olivia Rosenthal (France), animée par Louise Déry. Habillage sonore: David Gaudreau, Amoroso, Productions d'OZ. |
Mots clés | Actuelle — Colloques et rencontres — Littérature |
Identifiant | academie_rqie_2012_2 |
Mise à jour |
2019-04-11 |
10 |
Format |
Captation audio
|
Titre |
ACADÉMIE DES LETTRES DU QUÉBEC
|
Titre du segment | 40e Rencontre québécoise internationale des écrivains — Que veut la littérature aujourd'hui? (4) : Interventions de Sylviane Dupuis, Bertrand Laverdure, Barbara Pogacnik |
Date de création
| 2012-04-14 |
Durée du segment | 02:05:38 |
Invités | Bertrand Laverdure; Barbara Pogacnik; Sylviane Dupuis |
Artisans | Louise Dupré, animation |
Collection(s) |
Radio Spirale
|
Résumé | La quarantième Rencontre québécoise internationale des écrivains renoue avec une tradition d’engagement présente dès sa naissance et tout au long de ces quatre décennies de littérature. En témoignent plusieurs des sujets proposés depuis 1972: L’écriture est-elle récupérable ? (1974), La femme et l’écriture (1975), Où en sont les littératures nationales? (1976), Les risques du métier (1977), Écrivain et lecteur (1982), Écrire en l’an 2000 (1996). Durant ces quarante années, les conditions d’exercice de l’art littéraire et du métier d’écrivain ont radicalement changé : bouleversement de la carte géopolitique (chute du communisme, montée des intégrismes), posant aux écrivains la question du « sens de l’Histoire »; émergence de nouvelles problématiques (écologie, relations interculturelles) ; mobilité accrue (voyages, migrations) ; évolution sociale et culturelle qui fragilise le rôle de la littérature dans la production de l’imaginaire collectif ; révolution informatique, transformations du livre, contraintes de plus en plus sensibles des marchés. Où en sommes-nous ? «2012: montée du phénomène de l’autoédition, (…), rôle accru des agents littéraires (…) ; baisse du prix du téléchargement ; réaffirmation de la puissance d’Amazon (…) ; montée en puissance de Google, Apple et Kobo ; accroissement des investissements des éditeurs dans le marketing», résume Pierre Assouline dans le Monde du 7 janvier. À des lieues de ces réalités, pourtant, incompatible avec elles, le désir d’écriture se niche toujours dans les mêmes replis de l’être. Durant ces mêmes quarante dernières années, bien d’autres thèmes traités à la RQIÉ indiquent que le projet, l’objet, le sujet de la littérature et la littérature même ne changent pas : L’Écrivain et l’errance (1972), Écrire l’amour (1983), La tentation autobiographique (1986), L’écrivain et la liberté (1989), L’écrivain et l’enfance (1999), L’écrivain et la guerre (2000), L’éphémère ( 2007), Éros et ses fictions (2011). Si le projet d’écrire comme projet de vie donnant sens à l’existence, permettant de survivre au non sens et de l’inclure, continue à avoir une signification pour nous, écrivains, on entend et on lit de plus en plus, sous la plume d’écrivains, même, que la littérature à strictement parler n’existerait plus et qu’il faudrait se préparer à en assumer les conséquences. Est-ce cynisme, passéisme, ou lucidité et courage ? Peut-on écrire comme si rien n’advenait autour de nous? Serait-on en droit de rester léger face à ces questions, de les prendre au jeu? L’avènement de l’artiste, l’énigme du verbe, le travail de la langue : comment y rester aujourd’hui fidèle ? La littérature peut-elle même vouloir quelque chose ? Vouloir dire ? Vouloir faire ? Vouloir être ? Que veut-elle pour le lecteur, qu’offre-t-elle? Quel est son vouloir par rapport à celui de la science, de la philosophie, de l’image plastique ? Nous nous proposons de replonger au cœur de ce désir d’écrire le monde et dans le monde tel qu’il est devenu et à devenir, tout en réfléchissant à l’incidence du présent et des contextes sur la vie et le métier de l’écrivain et sur l’existence de la littérature. Table ronde avec Sylviane Dupuis (Suisse), Bertrand Laverdure (Québec) et Barbara Pogacnik (Slovénie), animée par Louise Déry. Habillage sonore: David Gaudreau, Amoroso, Productions d'OZ. |
Mots clés | Actuelle — Colloques et rencontres — Littérature |
Identifiant | academie_rqie_2012_5 |
Mise à jour |
2019-04-11 |
Haut de la page
|
|
|
Commentaires
Soumettre un commentaire