21 |
Format |
Télévision
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Titre de l'émission |
ÉMISSION SPÉCIALE
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Titre du segment | Lionel Groulx, 1878-1967, homme d'action |
Date de création
| 1978-08-01 |
Durée du segment | 00:57:34 |
Invités | Frégault Guy, historien; Filion Gérard; Drapeau Jean, politicien municipal; Wallot Jean-Pierre, historien à l'Université de Montréal; Trofimenkoff Suzanne, professeure d'histoire à l'Université d'Ottawa; Robert Paul-Émile, Les Jeunesses Laurentiennes - 1944; Brunet Michel, historien à l'Université de Montréal |
Artisans | Deschatelets Louise, narratrice; Valcour Pierre, réalisateur |
Collection(s) |
Société Radio-Canada
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Résumé | Biographie de l'historien Lionel Groulx à l'occasion du centième anniversaire de sa naissance. Homme engagé, Lionel Groulx s'intéresse aux problèmes de la société. Nationaliste intellectuel du XXe siècle, il est considéré par certains comme le père spirituel du Québec moderne. On relate son enfance, marquée par l'exécution de Louis Riel et le nationalisme d'Henri Bourassa dont il sera un fervent disciple jusqu'en 1922. Fasciné par la politique, il fonde l'Association catholique de la jeunesse canadienne-française. Professeur d'histoire dans les collèges et universités, on lui confie la chaire d'histoire de l'Université de Montréal. Dans les années 1920, Groulx, qui se tourne davantage vers le Québec que le Canada, rompt avec l'idéologie de Bourassa, fédéraliste convaincu. Pour l'Abbé Groulx, c'est la fin des empires, le Canada va se disloquer; l'Action française qu'il dirige mène une enquête sur l'avenir politique des Canadiens français. Le rapport d'enquête conclu que le Canada pourrait s'écrouler et, par conséquent, que le Québec doit songer à un éventuel retrait de la Confédération. Dès lors, son action académique devient politique. De son côté, Henri Bourassa dénonce la position de Groulx et de l'Action française qui préconisent l'indépendance du Québec. Dans les années 1930, Lionel Groulx ne prône pas pour autant un mouvement offensif pour briser le Canada, mais soulève l'importance de se libérer économiquement advenant une telle éventualité. Pendant la crise des années 1930, ACJC est à son apogée. En 1932, Groulx séjourne en France où il donne des cours à la Sorbonne. Cette même année, naît un nouveau mouvement nationaliste, Jeune-Canada, et plus tard, celui des Jeunes Laurentiens. En 1936, l'arrivée au pouvoir de Maurice Duplessis à la tête d'un nouveau parti, l'Union Nationale, est de mauvais augure pour l'abbé Groulx. Lionel Groulx et André Laurendeau seront d'ailleurs les initiateurs d'un tierce parti au Québec, le Bloc populaire. En 1944, Lionel Groulx est vice-président de la SSJB de Montréal. En janvier 1948, on annonce le fleurdelisé comme drapeau national du Québec. Lionel Groulx est âgé de 78 ans. Après sa retraite, il donnera des cours d'histoire à la radio, prélude à la publication de ses volumes "Histoire du Canada français". Il fondera l'Institut d'histoire de l'Université de Montréal et la "Revue d'histoire de l'Amérique française", publication qui sera reconnue tant au Canada qu'à l'étranger. Ceux qui prendront la relève de l'Abbé Groulx marqueront la venue d'un nouveau nationalisme, en rupture avec celui de Lionel Groulx, qui mettra l'accent sur l'importance des structures étatiques. Le chanoine Groulx meurt le 23 mai 1967. |
Mots clés | Anniversaires — Éducation — Histoire — Nationalisme — Politique — Société |
Remarques sur le document | Aucune trace de diffusion. 1978-08-01 est en fait la date approximative de production et non la date de diffusion de l’émission. |
Identifiant | 1462582 |
Mise à jour |
2019-03-07 |
22 |
Format |
Radio
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Titre de l'émission |
ECRIRE L'HISTOIRE AU QUEBEC
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Titre de l'épisode | (01/14) |
Date de création
| 1981-06-14 |
Invités | Brunet Michel, historien, professeur, écrivain |
Artisans | Major André, réalisateur; Ricard François, animateur |
Collection(s) |
Société Radio-Canada
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Résumé | Michel Brunet relate comment il est devenu historien. Il raconte ses études qui l'ont mené à l'enseignement et à l'écriture d'une thèse sur les relations américano-canadiennes. Il exprime ses sympathies pour les Américains et son nationalisme à contre-courant de ses contemporains. Il considère important de connaître les différentes interprétations de l'histoire entre les Canadiens anglais et les Canadiens français. Il insiste sur sa volonté de présenter, comme historien et professeur, les aspects polémiques et dérangeant de l'histoire. À 19:11, il revient sur ses origines et défend le rôle de la bourgeoisie dans l'avancement de la science et de l'économie au XIXe siècle. Il décrit sa démarche en opposition avec celle de son contemporain Fernand Ouellet. À 25:54, il parle de son influence et de ses correspondances avec ses «disciples» de la Révolution tranquille, et parle de ce qui fait un bon historien. |
Mots clés | États-Unis — Histoire — Nationalisme — Politique — Société |
Identifiant | 46410003 |
Mise à jour |
2019-03-07 |
23 |
Format |
Radio
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Titre de l'émission |
NATIONALISME ET CULTURE
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Date de création
| 1982-07-01 |
Invités | Wallot Jean-Pierre, historien, vice-recteur à la recherche de l'Université de Montréal |
Artisans | Godin Claude, réalisateur; Larose Jean, auteur |
Collection(s) |
Société Radio-Canada
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Résumé | Les liens entre la culture québécoise et le projet nationaliste dans l'époque contemporaine (1 de 7) : L'histoire de l'Histoire. Invité: Jean-Pierre Wallot. Les visions de l'histoire du Québec qui ont animé les intellectuels et les politiciens et qui ont inspiré l'idéologie du Parti québécois. L'importance de la sociologie du national de l'historien Maurice Séguin, parue en 1946-47, qui est la base du néo-nationalisme contemporain. La place de la culture dans l'idéologie du Parti québécois. L'absence de vision qui domine la scène actuelle. |
Mots clés | Culture — Histoire — Indépendantisme — Nationalisme — Politique — Société — Sociologie |
Identifiant | 676295 |
Mise à jour |
2019-03-07 |
24 |
Format |
Radio
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Titre de l'émission |
DÉBAT
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Date de création
| 1984-02-29 |
Invités | Belleau André, essayiste; Godbout Jacques, cinéaste |
Artisans | Folch-Ribas Jacques, animateur; Lapierre Yves, réalisateur |
Collection(s) |
Société Radio-Canada
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Résumé | « Le déclin du nationalisme ». Entretien avec l'essayiste André Belleau et avec l'écrivain et cinéaste Jacques Godbout. On parle du nationalisme au Québec à de l'époque duplessiste et de la colonisation spirituelle des Québécois. Jacques Godbout élabore sur le concept de territoire linguistique et sur l'absence d'oppression au Québec. André Belleau parle de la langue et des revendications des écrivains québécois. On parle du changement d'opinion des intellectuels. |
Mots clés | Histoire — Langue — Nationalisme — Politique — Société |
Identifiant | 49451001 |
Mise à jour |
2019-03-07 |
25 |
Format |
Radio
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Titre de l'émission |
MÉMOIRES
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Titre du segment | Me Maurice Blain |
Date de création
| 1988-08-11 |
Invités | Blain Maurice, notaire, ex-conseiller juridique de l'Université Montréal |
Artisans | Martel Réginald, journaliste, interviewer; Pilon Jean-Guy, réalisateur |
Collection(s) |
Société Radio-Canada
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Résumé | ME MAURICE BLAIN, NOTAIRE, EX-CONSEILLER JURIDIQUE DE L'UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL, EX-MEMBRE DE L'ÉQUIPE DE "CITÉ LIBRE", parle de l'ouverture de son cabinet de notaire, de la différence entre les notaires de 1949 et les notaires d'aujourd'hui, des réformes audacieuses apportées par les notaires au Québec, de sa collaboration au journal "Le Devoir", des gens qui formaient l'équipe de la revue "Cité Libre", de la préparation d'un numéro de la revue, de leurs préoccupations principales : la justice sociale et la démocratie politique, de l'absence de la revue de certains grands débats dont la réforme de l'éducation et des répercussions de l'émergence d'un nouveau nationalisme. |
Mots clés | Histoire — Indépendantisme — Nationalisme — Politique — Société |
Identifiant | 705201 |
Mise à jour |
2019-03-07 |
26 |
Format |
Radio
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Titre de l'émission |
L'AVENTURE
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Titre du segment | L'aventure de la Société Saint-Jean-Baptiste |
Date de création
| 1997-02-17 |
Durée du segment | 00:48:12 |
Invités | Germain Jean-Claude, historien |
Artisans | Blondin Robert, animateur |
Collection(s) |
Société Radio-Canada
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Résumé | Robert Blondin présente l'aventure de la Société Saint-Jean-Baptiste avec l'historien Jean-Claude Germain. Ils se retrouvent à la maison Ludger-Duvernay, à Montréal, siège social de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. Au début du siècle, le gouvernement provincial ne joue pas toujours son rôle. Certaines tâches qu'il devrait accomplir sont prises en main par la SSJB. Ainsi, lors de la Première guerre mondiale, l'image des Canadiens-français est ternie à l'étranger car ils ne veulent pas aller à la guerre et les Américains ainsi que les Français ne comprennent pas pourquoi. La SSJB va créer un bureau de publicité et il y aura un correspondant à Boston qui écrira des articles ou fera des rectifications dans les médias. La SSJB continue de jouer son rôle d'éducation populaire en finançant des émissions de radio qui sont axées sur l'histoire. La francisation est également un dossier important. La SSJB réussit à ce que le gouvernement ordonne à la compagnie Bell Téléphone qu'elle inscrive les bureaux de l'administration provinciale en français et en anglais dans les bottins. Elle exige également que l'administration municipale de Montréal conçoive ses documents dans les deux langues. À Noël 1924, grâce à Victor Morin, la croix sur le Mont-Royal s'illumine. En 1926, on érige un monument aux Patriotes. En 1934, c'est le centenaire de la SSJB et on fait le bilan de ces cent ans. Le monument national, ses cours publiques, la Caisse nationale d'économie, la caisse de remboursement, la Société nationale de fiducie, l'institution d'un concours d'histoire, la publication de "L'oiseau bleu" (revue pour enfants), les émissions hebdomadaires de radio à CKAC. En 1935, Joseph Dansereau énonce une définition du nationalisme qui deviendra la doctrine de la SSJB. Le nationalisme, c'est la fière notion de soi et l'énergique poursuite de sa destinée. En 1939, la SSJB s'opposera encore à la conscription. En 1947, le président de la SSJB, Roger Duhamel, fondera deux institutions: les prix littéraires et le prêt d'honneur. La SSJB sera active dans les années 1970 lorsque les conflits pour la langue réapparaîtront avec la loi 22 et la loi 63. Aujourd'hui, elle reste avec le mandat de son origine, un lieu de discussion, en dehors des partis politiques. |
Mots clés | Culture — Groupes et réseaux — Histoire — Langue — Nationalisme — Politique — Société |
Identifiant | 1254015 |
Mise à jour |
2019-03-07 |
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