Visionnement

Victor Barbeau, journaliste, professeur et homme de lettres, évoque d'abord sa famille. Ensuite, il parle de ses études au Collège Sainte-Marie, de ses frasques d'étudiant et de sa passion pour le théâtre où il allait applaudir notamment Juliette Béliveau dans les oeuvres classiques. Le pamphlétaire rappelle ses séjours en Europe, d'abord en Angleterre où, durant la guerre 1914-1918, il s'enrôla dans l'aviation britannique, puis en France où boursier, il eut comme maître d'économie politique le professeur Charles Gide, oncle de l'écrivain André Gide, qui a créé une véritable dynastie de professeurs et qui l'a profondément marqué. Également, il parle de son rôle au sein de l'Académie canadienne-française qu'il fonda en 1944 et dont il fut président à plusieurs reprises; de son travail de promotion du coopératisme à travers un livre; des tournées de conférence au Québec et de la fondation de La Familiale, première coopérative de consommation canadienne-française. Finalement, il dénonce l'enseignement du français au Québec à tous les niveaux et conteste l'utilisation du joual, particulièrement dans la littérature québécoise. Il donne aussi son avis sur les écrivains Michel Tremblay, Réjean Ducharme et Marie-Claire Blais.