Visionnement

Dans le cadre du Salon du livre de la Côte-Nord 1992, entretien avec Gaston Miron, poète et chantre de l'indépendance du Québec. Il décrit le nationalisme canadien-français comme étant l'adversaire le plus intime et inconscient de l'indépendance et explique pourquoi. Il parle de son oeuvre écrite et parlée et présente les différences entre le plongeon dans l'oralité et la littérature orale. Affirmant être un homme de contradiction sauf pour ce qui est de l'indépendance, il résume le cheminement collectif vers l'identité québécoise en deux moments: en 1945, la prise de conscience que le Québec est une entité culturelle distincte de la France et en 1960, la prise de conscience que le Québec est une société distincte du Canada. Il commente la déclaration d'Ovide Mercredi au sujet du concept de la nation. Pour terminer, il parle de l'amour comme étant l'axe qui traverse toute sa poésie et mentionne les dimensions de sa démarche totalisante. Gaston Miron récite un extrait de "La marche à l'amour", «ouvre-moi tes bras que je rentre au port...».