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Durée du segment
02:27:17
Titre du segment
Entretien avec Guy Rocher
Date de création
1990-02-04
Invités
Rocher Guy, sociologue, professeur de sociologie à l'Université de Montréal
Artisans
Larose Jean, animateur
Résumé
Jean Larose s'entretient avec Guy Rocher, sociologue et professeur. L'animateur lit d'abord une citation de son livre "Le Québec en mutation". Le sociologue évoque l'atmosphère intellectuelle dans les collèges classiques dans les années 30 et 40 sous la domination du catholicisme. Il parle de l'importance des vocations religieuses à cette époque. Il évoque les débuts de l'Action catholique au Québec, son influence dans les collèges et ses positions face au nationalisme et au fascisme. Il parle de l'image ambivalente de la Révolution française au Québec. Il est question de son expérience comme président de la JEC canadienne et des nombreux voyages effectués en Europe après la guerre. Il parle de ses études en droit et de son départ pour l'Université Laval pour étudier en sciences sociales. Il explique l'avant-gardisme de cette faculté des Sciences sociales et son opposition au gouvernement Duplessis. Il raconte son départ vers l'Université Harvard. Il y développe son goût pour la vie universitaire et le travail intellectuel. Il parle de sa thèse qui avait pour thème les rapports entre l'Église et l'État en Nouvelle-France. Il évoque son admiration pour son directeur de thèse, Talcott Parsons. Il raconte son retour difficile au Québec à l'Université Laval. Il est question de sa participation à la Commission Parent et de la grande influence de celle-ci. ll évoque la création du ministère de l'Éducation. Il croit que certaines idées de la Commission n'ont pas été appliquées, comme la notion d'école active. Il évoque la crise de l'enseignement causée par l'éclatement des connaissances. Il explique les causes de l'abandon des humanités par le développement des sciences. Il énonce les conséquences positives du rapport Parent dont l'arrivée des filles à l'université. Il dénonce la disparition de l'interdisciplinarité en éducation. Il est question de son passage en politique et de son implication dans la rédaction de la loi 101. Il souligne l'importance de la création des organismes découlant de cette loi. Il décrit son rôle dans la réforme de Radio-Québec. Il déplore l'échec de la mission éducative de cet organisme. Il aborde son passage à l'Université de Montréal où il enseigne la sociologie du droit. Il fait la distinction entre le marxisme et le marxisme-léninisme. Il traite de l'importance du symbolisme dans les sciences sociales.
Mots clés
Identifiant
1468691
Mise à jour
2019-03-07

© 2008 Centre d'archives Gaston-Miron