1 |
Format |
Radio
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Titre de l'émission |
L'AVENTURE
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Titre du segment | André Laurendeau |
Date de création
| 1988-12-14 |
Durée du segment | 01:50:56 |
Invités | Beausoleil Guy |
Artisans | Blondin Robert, réalisateur |
Collection(s) |
Société Radio-Canada
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Résumé | Guy Beausoleil trace le portrait du journaliste, intellectuel et homme politique André Laurendeau. Dans cette seconde émission, le récit de l'aventure amoureuse avec Ghislaine Perrault se poursuit. Forcée de s'exiler à Paris par son père, Mlle Perrault entretient une importante correspondance avec André Laurendeau. Les études universitaires de Laurendeau lui posent certaines inquiétudes. Il ne sait pas trop dans quel domaine s'engager. L'inflluence de l'abbé Lionel Groulx est déterminante. Dans leur correspondance, les deux amoureux discutent beaucoup de musique. À son retour au pays, leurs rencontres doivent se faire en cachette, Antonio Perrault n'approuve pas leur relation. En 1933, il compose la musique de l'opérette "L'argent fait le bonheur" où on retrouve dans la distribution les noms de Pacifique Plante, Alban Flamand et le poète Hector de Saint-Denys Garneau. Il décide de s'orienter en histoire et s'inscrit au cours de l'abbé Lionel Groulx. Les penchants nationalistes de celui-ci sont évoqués. La discrimination dans la fonction publique envers les francophones est dénoncée par André Laurendeau et ses amis dans un manifeste. Durant la deuxième heure, André Laurendeau poursuit ses études en Lettres à l'Université de Montréal où enseigne l'abbé Lionel Groulx. Une complicité se développe entre les deux. Ils participent à la revue "L'Action nationale". Laurendeau et ses amis fondent le mouvement de jeunesse nationaliste "Jeune-Canada". Ce nationalisme s'approchera du séparatisme avec la notion de "Laurentie" qui se veut un territoire regroupant tous les Canadiens français du Canada. Malgré ses convictions politiques, sa foi religieuse est très vive. En 1935, il épouse Ghislaine Perrault et décide de poursuivre ses études à Paris. Pour subvenir à ses besoins, il écrit des articles sur l'activité parisienne qu'il envoie à "L'Action nationale" et au "Devoir". Le climat politique européen à cette époque est résumé. Ses convictions politiques changent et il se met à dos les traditionnalistes catholiques. En 1956, naît le premier enfant du couple, Francine. |
Mots clés | Culture — Nationalisme — Paris — Périodiques — Politique |
Identifiant | 1718189 |
Mise à jour |
2019-03-07 |
2 |
Format |
Radio
|
Titre de l'émission |
L'AVENTURE
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Titre du segment | L'aventure de la Société Saint-Jean-Baptiste |
Date de création
| 1997-02-17 |
Durée du segment | 00:48:12 |
Invités | Germain Jean-Claude, historien |
Artisans | Blondin Robert, animateur |
Collection(s) |
Société Radio-Canada
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Résumé | Robert Blondin présente l'aventure de la Société Saint-Jean-Baptiste avec l'historien Jean-Claude Germain. Ils se retrouvent à la maison Ludger-Duvernay, à Montréal, siège social de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. Au début du siècle, le gouvernement provincial ne joue pas toujours son rôle. Certaines tâches qu'il devrait accomplir sont prises en main par la SSJB. Ainsi, lors de la Première guerre mondiale, l'image des Canadiens-français est ternie à l'étranger car ils ne veulent pas aller à la guerre et les Américains ainsi que les Français ne comprennent pas pourquoi. La SSJB va créer un bureau de publicité et il y aura un correspondant à Boston qui écrira des articles ou fera des rectifications dans les médias. La SSJB continue de jouer son rôle d'éducation populaire en finançant des émissions de radio qui sont axées sur l'histoire. La francisation est également un dossier important. La SSJB réussit à ce que le gouvernement ordonne à la compagnie Bell Téléphone qu'elle inscrive les bureaux de l'administration provinciale en français et en anglais dans les bottins. Elle exige également que l'administration municipale de Montréal conçoive ses documents dans les deux langues. À Noël 1924, grâce à Victor Morin, la croix sur le Mont-Royal s'illumine. En 1926, on érige un monument aux Patriotes. En 1934, c'est le centenaire de la SSJB et on fait le bilan de ces cent ans. Le monument national, ses cours publiques, la Caisse nationale d'économie, la caisse de remboursement, la Société nationale de fiducie, l'institution d'un concours d'histoire, la publication de "L'oiseau bleu" (revue pour enfants), les émissions hebdomadaires de radio à CKAC. En 1935, Joseph Dansereau énonce une définition du nationalisme qui deviendra la doctrine de la SSJB. Le nationalisme, c'est la fière notion de soi et l'énergique poursuite de sa destinée. En 1939, la SSJB s'opposera encore à la conscription. En 1947, le président de la SSJB, Roger Duhamel, fondera deux institutions: les prix littéraires et le prêt d'honneur. La SSJB sera active dans les années 1970 lorsque les conflits pour la langue réapparaîtront avec la loi 22 et la loi 63. Aujourd'hui, elle reste avec le mandat de son origine, un lieu de discussion, en dehors des partis politiques. |
Mots clés | Culture — Groupes et réseaux — Histoire — Langue — Nationalisme — Politique — Société |
Identifiant | 1254015 |
Mise à jour |
2019-03-07 |
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