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LITTÉRATURES ACTUELLES

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Date de création
1990-11-18
Invités
Beaudet Marie-Andrée, essayiste, professeure; Dionne René, professeur à l'Université d'Ottawa; Folch-Ribas Jacques, animateur, écrivain, professeur; Larose Jean, professeur de littérature à l'Université de Montréal, auteur; LaRue Monique, auteure, professeure; Miron Gaston, poète; Roy Bruno, écrivain; Vachon André, professeur à l'Université de Montréal; Zagolin Bianca, auteure, professeure
Artisans
Bougé Réjane, animatrice; Major André, réalisateur; Picard Gilbert
Résumé
À l'occasion du colloque de l'Académie canadienne-française, l'allocution de Jean Larose, dénonçant la quasi évacuation de la littérature française des programmes scolaires québécois, sert de point de départ à une période de questions entre le professeur de l'Université de Montréal et divers écrivains ou enseignants québécois.
Intervention de Bianca Zagolin, qui se questionne sur la façon de déloger concrètement les conseillers pédagogiques du ministère de l'Éducation qui font des programmes scolaires tant décriés. L'écrivaine Monique LaRue décrit l'environnement dans lequel elle doit enseigner et demande à Jean Larose si l'étude de textes littéraires commande déjà la connaissance suffisante des règles régissant le français. De son côté, l'auteur de "L'homme rapaillé", Gaston Miron, rappelle que la littérature québécoise n'a jamais occupé plus de 30 % de l'espace littéraire au collégial, bien loin derrière la littérature française. Marie-Andrée Beaudet demande si les lecteurs français n'ont pas à subir cette absence de proximité avec la littérature comme on le vit au Québec. Bruno Roy, à la lumière de l'allocution de Jean Larose, s'inquiète du fait qu'il semble falloir absolument passer par les auteurs français pour accéder à la littérature.
René Dionne constate deux choses à la suite de l'allocution de Jean Larose: d'une part, les lacunes dans les programmes pédagogiques sont le résultat d'un passé qui croyait, à l'inverse de ce qui se fait maintenant, que le salut littéraire venait avant tout de la France et de l'Europe. D'autre part, les universitaires ont peut-être trop tendance à faire voir la littérature comme un objet objectif. André Vachon se demande qui, d'un poète québécois à la poésie hermétique comme Paul-Marie Lapointe ou d'un poète breton aux images plus accessibles, est le plus près du petit Québécois? Jacques Folch-Ribas agit en tant qu'animateur de la période de questions.
Identifiant
10933004
Mise à jour
2019-03-07

© 2008 Centre d'archives Gaston-Miron