Visionnement

Jean Duceppe rappelle ses débuts alors qu'il ne se destinait pas à cette carrière. Il raconte comment il s'est joint à la troupe de l'Arcade dirigée par Henry Deyglun, et comment s'organisaient les tournées. Il fait le bilan des troupes pour lesquelles il a joué à la suite de L'Arcade, et raconte quelques annecdotes vécues avec les Compagnons de Saint-Laurent. Il parle de son travail à la radio de CKAC où il jouait les polémistes en provoquant les Québécois. Il explique comment un comédien pouvait, à l'époque, toucher à plusieurs médias à la fois, souligne qu'un bon comédien doit toujours rester alerte afin d'éviter d'être dépassé et parle des efforts de décentralisation du théâtre vers les régions, en souhaitant voir apparaître un festival provincial qui permettrait les rencontres et les échanges. Il explique pourquoi il n'est pas devenu professeur et pourquoi il a abandonné le théâtre européen pour la dramaturgie américaine, malgré le scandale qui suivit. Jean Duceppe explique pourquoi il est devenu producteur et préfère la tournée. Il explique qu'à l'exemple de Jean Villard, il souhaite faire du théâtre un service public et de sa profession un apostolat. Il parle de l'évolution du public de théâtre, soulignant le phénomène des théâtres d'été. Enfin, il souligne l'importance qu'a eue dans sa carrière LA MORT D'UN COMMIS VOYAGEUR, pièce qui lui a fait envisager la mort d'une manière sereine et qu'il a reprise après sa maladie.